Roulement à bille : il y a encore de la place pour l'innovation

500 ans après les dessins de Leonardo Da Vinci, le roulement à bille pourrait bien être révolutionné. L'innovation vient du japon qui a modifié l'intérieur du dispositif. La portée de la découverte pourrait avoir de sérieuses retombées en terme de performance, car on trouve des roulement partout où il y a de la rotation sur les objets technologiques.

Première chose à savoir, la graisse de base ne va pas améliorer les performances d'un roulement. Démonstration en image dans la vidéo ci-dessous.

Une fois la bonne graisse trouvée (ou la mauvaise graisse supprimée), vous n'êtes pas pour autant tiré d'affaire, même un roulement avec pistes et billes en céramique.

Sur un roulement traditionnel le guide interne est en contact avec chaque bille en rotation et génère une résistance au mouvement rotarif. En réalité, c'est la principale source de frottements. Supprimer ce support de bille présente donc un grand intérêt pour améliorer le rendement et les performances des roulments à bille.

Mais une idée aussi astucieuse que simple vient révolutionner tout ça. Comme toujours, il suffisait d'y penser !

Le principe de fonctionnement de cette nouvelle version du roulement sans cage interne exploite l'idée que les billes ne doivent pas entrer en contact les unes avec les autres pour éviter de se freiner entre elles. En ajoutant des petites crevasses sur la piste de roulement des billes, ces dernières sont ralenties tour à tour et maintenues à disrance les unes des autres.

Il ne reste plus qu'à espérer que la diffusion de cette technologie soit rapide, et qu'elle se fasse dans une fourchette de prix acceptable.

On se demande si le dispositif est fiable, à haute vtesse, quand il est fortement contraint, avec de lourdes charges ou en effort avec contraintes latérales comme c'est souvent le cas sur nos VTT.

Envie de tester, prenez un bon roulement et une dremel avec pointe diamant et c'est parti !